Le musée de demain : outil de soft power ?

En 1990, le professeur américain Joseph Nye développait dans son ouvrage Bound to Lead: The Changing Nature of American Power l’idée de « soft power »Utilisé dans le champs des relations internationales, ce concept décrit la capacité d'un acteur politique d'influencer indirectement — par des biais structurels, culturels ou idéologiques —, et sans coercition,  le comportement d'autres acteurs.

Vingt-cinq ans plus tard, Gail Dexter Lord — cofondatrice et coprésidente de Lord Cultural Resources — et Ngaire Blankenberg — consultante senior chez Lord Cultural Ressources — proposent une réactualisation du concept de soft power, en opérant notamment un déplacement de son champ d'application (Cities, Museums and Soft Power, The AAM Press, 2015). Interview avec Gail Dexter Lord.

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Art in the 90's : L'esthétique relationnelle

L’éviction de Nicolas Bourriaud des beaux-arts de Paris a suscité un émoi profond, qui a largement dépassé les frontières de l’Hexagone. L’ENSBA (École National Supérieure des beaux-arts) demeure l’école d’art française la plus prestigieuse. Mais cet émoi a surtout trait à la personnalité de son ex-directeur  : Nicolas Bourriaud. Ce commissaire d’exposition, cofondateur du Palais de Tokyo (Paris), curateur à la Tate (Londres), critique et essayiste est l'un des Français les plus reconnus dans le monde de l'art. C'est en publiant son ouvrage Esthétique relationnelle que Nicolas Bourriaud a acquis une notoriété internationale. Aujourd’hui, et malgré d’autres essais tels que Radicant (2008), il reste encore fermement associé à ce concept.

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